Paradoxe de l'été: "l'hiver de la vigne"

 

 

L'HIVER DE LA VIGNE

La vigne en hiver est une écriture.
Les échalas rythment le paysage
le cep nu décline un alphabet imaginaire.
Leurs rangées sont autant de lignes rédigées.
Ses parcelles sont les feuilles détachées d'un manuscrit.
Jetées au vent.
Eparpillées sur les collines.
Les sarments, cheveux fous d'une belle bientôt rasée,
joncheront le sol avant d'être brûlés.
Et leurs signaux de fumée transmettront message dans tout le pays.

"...je reprends des forces, je me repose, attendez ma renaissance, elle sera belle."

F.P.